Un court-métrage tourné en 48 heures : Les Maux
"Les Maux" est un court-métrage écrit en deux semaines et tourné en seulement 48h par une équipe d’étudiants en deuxième année de Bachelor Audiovisuel à Ynov. Ils ont dû écrire, tourner, et monter un film en un temps restreint. L'occasion de repousser leurs limites et de vivre une expérience unique. Marilou, réalisatrice, et une partie de son équipe, nous racontent leur aventure à travers des anecdotes de tournage, les galères, mais aussi la satisfaction d’avoir mené ce projet à bien.
Les coulisses de la réalisation
Un projet co-écrit et porté par Marilou
Marilou, réalisatrice du projet, a partagé son processus créatif : « L’idée de base, c’était quelque chose de simple mais qui parle à tout le monde. on a voulu faire quelque chose de joli et de doux ». Le court-métrage Les Maux s'inspire d'émotions profondes que chacun peut ressentir à un moment donné de sa vie, et qui, selon Marilou, peuvent résonner avec tout le monde. C'est un projet à la fois intimiste et universel.
La co-écriture de la voix-off avec Lou-Ann a ajouté une dimension particulière à cette histoire. « La voix-off a été un élément clé du court-métrage. Elle permet de transmettre des sentiments plus intenses et de plonger le spectateur dans une réflexion personnelle », explique Marilou. Cette collaboration a permis de sublimer le texte et d'apporter une touche poétique à un scénario qui se voulait avant tout touchant et humain, « je lui ai donné toutes mes idées et elle a transformé ça en phrases, en quelque chose de plus fluide ».
Un tournage en mode marathon
Le défi ? Écrire, tourner et monter ce court-métrage en seulement deux semaines ! Le tout s’est passé à Lacanau, chez Marilou, dans un cadre plutôt sympa. « C’était intense, mais super fun », raconte Amaury, qui a fait à la fois le son et figuré dans le film. « Le tournage, c’était non-stop, mais on était tous hyper motivés ». Le film a été tourné sur trois jours : mardi après-midi, mercredi soir, et toute la journée de jeudi. L'équipe a dû jongler entre le matériel, les déplacements et les imprévus qui ne manquent jamais dans un tournage. « Nous avons dû nous adapter rapidement aux contraintes, mais malgré les galères, c'était une expérience géniale ».
Des imprévus qui rapprochent l’équipe
Comme dans tout tournage, tout ne se passe pas comme prévu. L’équipe a rencontré de nombreux obstacles, à commencer par la gestion du matériel. « Mais on s’est vite adaptés et on a trouvé des solutions », explique Romaric, en charge du montage et de l’étalonnage.
Les conditions météorologiques étaient un autre facteur compliqué, puisque le tournage s’est déroulé en plein mois de février. « On a eu de la chance avec le soleil, mais on a dû recréer l'ambiance d’un mois d’août en plein mois de février », explique Romaric. Les défis ont renforcé la cohésion de l’équipe et ont permis à chacun de se surpasser. « C'est ce qui est excitant dans ce genre de projet, le fait de devoir tout gérer sous pression et avec des ressources limitées. Cela nous force à être créatifs et à travailler ensemble », ajoute-t-il.
Le montage : nuit blanche et fierté
Après le tournage, place à la post-production. On le rappel, les étudiants ont dû livrer le film dans un temps très court ! « On a bossé toute la nuit. C’était la folie, mais quand on a vu le résultat, c’était ouf ». La pression était énorme, mais l’équipe est restée concentrée et s’est bien répartie les tâches. « Pour le projet, ce qui a fonctionné, c'était le fait qu'on soit beaucoup à la post-prod », ajoute Romaric.
Une collaboration avec la filière Son et Musique
Amaury, en charge du son, est également revenu sur l’importance de la musique dans ce projet. « La musique a été créée par Alexandre, un étudiant en Son et Musique, et ça a vraiment donné une autre dimension au film ». Tout le monde a joué un rôle important, et c’est ça qui a fait la différence. « Ça a apporté un côté très émotionnel au film, surtout dans les scènes de flashback », dit Amaury. Travailler avec les autres filières a permis à l’équipe de renforcer le film. « C’était top de bosser ensemble, d’apprendre à se connaître et de mettre chacun son expertise au service du projet », conclut Marilou.
Et après ? De nouveaux projets en préparation
Même après cette expérience, l’équipe ne compte pas s’arrêter là. « On a un court-métrage de fin d’année qui arrive, et cette fois, on aura plus de temps pour préparer tout ça », annonce Marilou. L’objectif ? Continuer à se perfectionner, mais aussi commencer à se projeter dans le monde pro. « On va aussi chercher des alternances pour l’année prochaine, et peut-être un stage dans un long-métrage », dit Amaury.
Tous les membres de l’équipe soulignent l’importance de ce genre d’expérience. Ce format leur permet d’aller au-delà de la théorie et les confronte à des situations réelles de production. Ils ont appris à mieux travailler ensemble, à être plus organisés, et à faire face aux imprévus. "Ça a été une sacrée école de la vie", ajoute Mathilde, assistante à la caméra.
Le court-métrage "Les Maux" est une belle réussite, tant sur le plan créatif que sur le plan humain. En 48 heures seulement, cette équipe d’étudiants a réussi à créer un court-métrage poignant. Leur projet montre à quel point la passion, la créativité, et le travail d’équipe peuvent produire des résultats impressionnants. L’aventure ne fait que commencer, et on a hâte de voir ce qu’ils nous réservent pour leurs prochains projets.
Crédits
Marilou Ecalle (Réalisatrice, Scénariste, Casting)
Amaury Labarthe (Casting, Ingénieur du son, Mixage son, Composition)
Mathilde Lelogeais (1ère Assistante caméra)
Romaric Dolat (Chef électricien, Chef monteur, Étalonnage)
Lou-Ann Daumec (Cheffe opératrice)
Jules Baquey (Casting)
Mathias Charuel (Casting)
Priscillia Dulou (Assistante mise en scène, Scripte, Casting)
Emy Bonneau (2e Assistante caméra)
Erwan Meyer (Électricien)
Aurélien Mauro (Assistant son, Étalonnage)
Axel Pierrin (Machino)
Alexandre Cougouilhe (Composition)