Les différents effets spéciaux au cinéma
Effets spéciaux au cinéma : un peu d’histoire
Les effets spéciaux, au cinéma, ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, depuis les premiers trucages de Georges Méliès avec Voyage dans la Lune, en 1902, différents effets spéciaux ont vu le jour au cinéma.
Parmi les films qui ont marqué l’histoire des effets spéciaux au cinéma, on trouve le celèbre King Kong, réalisé en 1933 par Cooper et Schoedask. On y trouve notamment des techniques comme le stop motion ou l’animatronique, qui sont alors deux véritables révolutions pour le 7eme art.
Quelques années plus tard, on verra l’Homme invisible de James Whale, puis le fond vert fera son apparition vers 1940. Il faut savoir qu’avant d’être réalisés grâce à des technologies numériques, les effets spéciaux fonctionnaient grâce à des mécaniques. Par exemple, Kubrick, dans l’Odyssée de l’Espace ou encore George Lucas dans la saga Star Wars, utilisaient des maquettes ou des marionnettes manipulées de façon manuelle.
Quels sont les différents effets spéciaux au cinéma ?
Motion capture
La technique de la motion capture permet de créer des personnages, humains ou non, à partir des mouvements d’un acteur réel. C’est par exemple le cas de Gollum ou des singes de la saga la Planète des Singes, animés par l’acteur Andy Serkis. À partir de capteurs portés par Serkis, on enregistre ses déplacements qui vont alors être capturés puis retransmis de façon numérique. Ainsi, on peut, de façon totalement digitale, donner vie à des personnages tout en leur attribuant une gestuelle spécifique, voire des expressions faciales bien précises.
L’incrustation
L’incrustation est une technique connue grâce au célèbre fond vert, qui consiste à incruster un personnage dans un décor. Ce décor est d’ailleurs souvent créé à partir du matte painting vu précédemment. Ainsi, sur une même image, on peut intégrer des objets, des personnages, des décors ou encore des objets 3D créés grâce à des logiciels spécifiques.
Matte painting
On utilise le matte painting afin de créer un décor spécifique ou de modifier un paysage, par exemple dans le cadre d’une scène apocalyptique. Originellement, le matte painting consistait à peindre le décor sur des plaques en verre pour ensuite les intégrer sur le plateau. Aujourd’hui, la technique s’est digitalisée. Le numérique permet de rendre les scènes ultra réalistes, à tel point qu’il est de plus en plus difficile de distinguer les effets spéciaux. Le matte painting intervient lors de la phase de post-production.
Comment se former aux métiers des effets spéciaux ?
Si le domaine des effets spéciaux VFX vous intéresse, il est possible de vous y former à travers deux cycles d’apprentissage au sein de notre école d’audiovisuel. Un premier, accessible dès l’obtention du bac : le Bachelor Audiovisuel, et un second, accessible à partir d’un bac +3 : le Mastère Effet Spéciaux et VFX.
Notre pédagogie est basée sur une mise en pratique constante et constitue la majorité du temps d’apprentissage. Ainsi, dès leur première année d’études, nos étudiants sont amenés à participer à des projets réels qui leur permet de développer rapidement leurs compétences opérationnelles.